jeudi 8 août 2013

Yves Hocdé tout nouveau sous-préfet
de Valence et ancien sportif de haut niveau.

Un nouveau sous-préfet à Valence, Yves Hocdé

On évitera de lui faire tous les mauvais jeux de mots pour son entrée dans le corps préfectoral. Yves Hocdé, ancien champion olympique et champion du monde en aviron dans les années 2000, a embrassé une nouvelle carrière qu'il compte bien mener avec sa tête plus qu'à la force de ses bras. En poste à partir de demain, vendredi 9 août, il prend en charge la direction du cabinet du préfet de la Drôme, Pierre-André Durand. Parmi ses attributions il aura à s'assurer que la politique de la ville soit bien appliquée dans le département, aura en charge la communication interministérielle (responsable du protocole) et la gestion du PC de crise en cas d'incident majeur. Pour autant il ne tourne pas le dos à sa passion sportive, puisqu'il a déjà amarré son aviron au port de l'Epervière au sud de Valence et compte bien redonner à son ami drômois, Laurent Porchier, autre champion olympique de cette discipline, l'envie de se remettre à l'eau avec lui.
Si il est courant de voir des anciens sportifs de haut niveau tenter leur chance du côté de la politique comme Jean-François Lamour, ancien ministre, David Douillet, député ou encore Chantal Jouanno, sénatrice, il est plus rare de les voir prendre la voie de l'administration. Avec cette nomination, Yves Hocdé confiait qu'ils n'étaient que deux dont lui à être entrés dans le corps préfectoral.

mardi 25 juin 2013

A force de vouloir le mettre en avant,
Olivier Dussopt cite deux fois son
adjoint, Simon Plénet dans un même
article sur son compte FB.

Olivier Dussopt futur élu parisien ? 

Les oreilles de Marianne entendent bien des choses en ce moment sur le sujet des municipales 2014 mais cette dernière info mérite qu'on s'y arrête. Alors que tout le monde se demande qui partira pour la droite sur la ville d'Annonay, il en est un qui ne dit rien sur ses intentions pour 2014, c'est l'actuel député maire PS, Olivier Dussopt. Et pour cause, il semble qu'il ait en tête d'autres propositions qui pourraient le séduire, lui qui rêve depuis longtemps de devenir Parisien à plein temps. Il serait donc question pour lui de se présenter sur la liste de son amie Anne Hidalgo, avec laquelle il avait partagé le rôle de porte-parolat de Martine Aubry pendant les primaires au PS. Mais qui alors pour lui succéder ? Cela fait des mois que l'édile annonéen met en avant son adjoint Simon Plénet et ces derniers temps, il met les bouchées doubles en le citant dès qu'il le peut dans ses interventions publiques. Au point même de le citer deux fois dans un même article sur son compte Facebook récemment (voir photo ci-contre). Message subliminal d'aucun dirait ? Evidemment une information à prendre au conditionnel, puisque le jeune député n'est pas homme à prendre des risques quand il se sait en danger. Assuré de devenir député en 2007 face à un élu de droite sortant décrié par son propre camp ; en 2012 sa motivation était d'une autre nature, plutôt de l'ordre du combat de coqs. Aujourd'hui, les travaux de sa place étant achevés (chaque maire aime laisser une empreinte de son passage), assuré de son mandat parlementaire jusqu'en 2017 (sauf dissolution mais là on n'imagine pas François Hollande en kamikaze), il pourrait donc bien céder sa place à son poulain, Simon Plénet arguant peut-être qu'il est pour le non cumul des mandats. Encore que, s'il se présente sur une liste parisienne il aura dû mal à faire avaler une telle couleuvre. Toujours est-il qu'il y penserait, reste à savoir si il écoutera son courage ou préférera jouer encore une fois un coup gagnant. La motivation annonéenne semble cependant émoussée et s'il devait repartir, il est fort à parier qu'il n'irait pas jusqu'au bout de son mandat. Un autre bon moyen pour installer Simon Plénet à son siège.


lundi 3 juin 2013

Patrick Labaune contre toute attente ne sera plus candidat
à la mairie de Valence en 2014.

Municipales de Valence : Patrick Labaune retire sa candidature

Il n'en est pas à son premier coup d'éclat, c'est même un spécialiste en la matière ! Mais cette fois-ci il fait très fort et peut se targuer de faire vendre du papier sur son nom dans la capitale drômoise. Le député UMP, Patrick Labaune, ex maire de Valence vient d'annoncer que finalement il n'irait pas. Et ce "pour ne pas diviser son camp face aux nombreuses candidatures déclarées à droite". On pourrait trouver la démarche toute à son honneur, si on ne connaissait pas le personnage, un peu plus complexe que ça.
Quand après avoir perdu la mairie en 2008, face à son adversaire socialiste, Alain Maurice, il avait laissé son siège de chef de file de l'opposition à Nicolas Daragon, il avait prétendu que l'avenir était alors à la relève. Laissant ce dernier, gérer cette mission qui comme chacun le sait, peut s'avérer certes constructive mais aussi ingrate car peu relayée. Toujours est-il que le jeune Nicolas Daragon n'a pas failli dans cette mission, au point même de se faire réélire confortablement en mars 2011 dans son siège de conseiller général de Valence, dans des temps plutôt favorables au camp adverse. Alors aurait-il pris peur à ce moment-là, pensant que sa candidature aux législatives quelques mois plus tard pourrait être menacée par le jeune Umpiste en pleine ascension ? Toujours est-il qu'il n'a pas attendu que les faits lui donnent raison pour agir et même si Nicolas Daragon lui avait toujours certifié qu'il n'irait pas aux législatives préférant se consacrer aux municipales, il a préféré prévenir toute tentation de putsch. Non seulement il a remporté les législatives mais aussitôt il a fait savoir que se sentant à nouveau plébiscité par le peuple valentinois il repartirait à la conquête de la mairie. Une claque pour Nicolas Daragon. Une aubaine pour l'actuel maire de Valence, dont on dit qu'il n'est pas sûr d'assurer le doublé.
Mais contre toute attente, alors que la rivalité entre les deux prétendants UMP au siège de maire de Valence allait grandissante, il vient d'annoncer que finalement il n'irait pas. Après l'effet de surprise et la formule un peu "too much" de ne pas vouloir faire perdre son camp, on peut penser plus véritablement, que Patrick Labaune n'a pas voulu courir à une nouvelle déconvenue. Pour cela rien de tel que les résultats d'un sondage interne pour refroidir ses ardeurs. En a-t-il eu connaissance ce week-end ? Certainement et humainement, on peut toujours comprendre, que pour faire passer la pilule, il a préféré l'envelopper dans du bon chocolat. Aujourd'hui c'est plutôt cerise sur le gâteau, pour rester dans la métaphore gourmande, pour Nicolas Daragon, qui ne pouvait rêver mieux comme situation. Et un goût amer pour le premier magistrat valentinois, Alain Maurice, qui va avoir besoin dans les prochains mois, plus que d'une visite ministérielle (lire plus bas) pour remonter sa cote de popularité. Ce qui est sûr c'est que ces élections municipales prennent un tournant plus conforme à la tradition, qui veut que les candidats qui s'affrontent soient de camps adverses.


vendredi 31 mai 2013

Alain Maurice, maire de Valence, heureux
de son coup de com' du jour, publie la photo
sur son compte Tweeter. 

Un plan com' avant tout

Comme souligné plutôt dans la journée (lire plus bas), la visite du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault à Valence était surtout un plan com' pour le maire de cette ville Alain Maurice (PS) en délicatesse pour sa propre succession en 2014. Un plan com' qui en temps de crise font déplacer trois ministres* dont le chef du gouvernement, à grands frais du contribuable cela va sans dire. Et pour ceux qui en douteraient ou trouveraient ces propos partisans, les images mises en ligne par le maire lui même se suffisent à elles-mêmes.
*aux côtés de Jean-Marc Ayrault, lors de ce déplacement, également le ministre de l'Economie, Michel Sapin et le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.

Jean-Claude Carle, conseiller régional haut-savoyard,
depuis 21 ans.
.

Jean-Claude Carle démissionne de la Région Rhône-Alpes

Le sénateur haut-savoyard UMP Jean-Claude Carle, conseiller régional depuis 1992, a annoncé qu'il démissionnait de son mandat de la Région, pour pouvoir se consacrer pleinement à sa prochaine campagne sénatoriale*. Sans doute un des plus anciens élus de l'hémicycle rhônalpin, il devrait laisser sa place au maire adjoint de Bonneville, Stéphane Valli, qui lui succède sur la liste, si ce dernier accepte.
*Les élections sénatoriales ont été reportées d'un an, à savoir en septembre 2014.

Jean-Marc Ayrault en Drôme Ardèche ce vendredi 31 mai 2013.

Le Premier ministre en Drôme Ardèche

Visite sur fond de l'emploi, aujourd'hui dans les départements du sud Rhône-Alpes pour le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault avec un passage dans la capitale de la Drôme, à Valence et dans la plus grande ville d'Ardèche, Annonay. Et/ou visite de soutien déguisé pour l'édile de Valence, Alain Maurice candidat à sa propre succession en 2014 et dont on dit que ce sera difficile pour lui ? Visite éclair à la seule industrie du nord Ardèche qui tire son épingle du jeu grâce à des commandes publiques, Irisbus. Quid d'Inoplast ? De Chomarat ? Les lectures peuvent être différentes ou se croiser. Toujours est-il qu'une visite ministérielle, aussi éminente qu'elle soit ne change rien aux difficultés rencontrées par les chômeurs sur le terrain. Qui plus est, depuis qu'ils ont appris hier, les nouveaux chiffres du chômage. Ce dernier progresse pour le 24e mois consécutif en Drôme (+1,8%) et en Ardèche (+0,2%) (sources France Bleu Drôme Ardèche).

mardi 19 février 2013



L'école buissonnière en Drôme Ardèche

de Vincent Peillon

Bientôt le retour des cours le mercredi matin
dans les écoles primaires. 
Rien de tel, quand une réforme ne va pas de soit, que d'aller chercher un peu de réconfort auprès des copains. C'est ce qu'a fait Vincent Peillon, le ministre de l'Education nationale (à quand un ministère de l'Enseignement national ? L'éducation incombant aux parents non ?) en venant voir ses amis drômardéchois. Côté drômois, c'est le sénateur président du Conseil général, Didier Guillaume (un proche de François Hollande) qui l'a accueilli, en ce lundi 18 février, dans la commune de Livron-sur-Drôme, commune qui fait le pari de la semaine des quatre jours et demi d'école dès la rentrée 2013. Côté Ardèche, c'est son "ami"député Pascal Terrasse qui le recevait de l'autre côté du pont, à la Voulte-sur-Rhône, avec toute la brochette d'élus locaux socialistes. Evidemment, devant un parterre d'édiles convaincus de cette bonne réforme qu'il faut installer le plus vite possible avant les municipales 2014, sait-on jamais ? Même s'il s'est trouvé un élu de gauche, le sénateur maire de Privas, Yves Chastan, pour se demander si cette réforme était applicable dès la rentrée 2013, soulignant des délais un peu court. 
Du côté de l'opposition locale, le maire de Guilherand-Granges, secrétaire départemental de l'UMP, Mathieu Darnaud a fait savoir qu'il "regrettait le manque de concertation et de dialogue avec les enseignants, parents d’élèves et élus locaux sur ce sujet. Comme ce fut notamment le cas en janvier dernier lorsque le ministre a passé outre l’avis défavorable du Conseil supérieur de l’éducation (CSE)". Il a par ailleurs fait part "de son incompréhension sur le relatif laxisme de l’Etat concernant les taux d’encadrement des élèves, afin de permettre la mise en œuvre de la réforme au détriment des enfants". Enfin, il a dénoncé "une réforme à crédit prise par le gouvernement seul et payée par les collectivités locales seules. La réforme imposant de renforcer l’offre d’activités péri-scolaires (activités en lien avec l’école mais en dehors des cours et financées par les collectivités locales)". Une obligation qui en ces temps de crise inquiète les communes notamment après l'annonce de la baisse des dotations de l’Etat par le gouvernement (moins 1,5 milliard d’euros en 2014 et 1,5 milliard supplémentaire en 2015). 
Une mesure qui indigne par ailleurs les écoles libres, qui elles ne bénéficieront d'aucune aide locale. Enfin, alors que le président de la Cour des comptes, Didier Migaud, a rappelé l'urgence de faire des économies dans les dépenses publiques, Vincent Peillon, annonce qu'une enveloppe de 250 millions d'euros sera débloquée pour aider les communes à mettre en oeuvre cette réforme des rythmes scolaires. On se demande bien pourquoi on s'inquiète alors ?